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MelN et La Puppeterie au Festival international de la Marionnette de Belfort

  • Photo du rédacteur: MelN
    MelN
  • 19 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 20 avr.

✦ Une aventure cosmique entre marionnettes et œuvres plastiques ✦

Entre résidence, remise en question, et création qui se transforme, je vous raconte les coulisses de mon passage au Festival International de la Marionnette de Belfort avec La Puppeterie. Un projet qui ne cesse d’évoluer, porté par le souffle des étoiles et les rencontres humaines.


En février dernier, j’ai eu l’immense chance d’être accueillie en résidence de création lors du Festival International de la Marionnette de Belfort 2025. Une étape forte dans ce projet que je construis depuis maintenant deux ans avec La Puppeterie, entre spectacle de marionnettes, arts plastiques et univers narratif.

L’objectif était clair : proposer une version retravaillée du spectacle amorcé en février 2024, lors d’une précédente résidence à l’Espace Cotin de Lure. Depuis, le projet n’a cessé d’évoluer au fil des résidences (Grange des Doux Dingues, Projet D, Théâtre de l’Unité, Théâtre de Bourg-en-Bresse, Auditorium de Lure…). Chaque étape a apporté son lot de réflexions, de doutes, de réécritures… jusqu’à ce que le spectacle, initialement prévu pour durer 45 minutes, se transforme en une forme plus courte, plus concentrée — 16 minutes, pas une de plus.

Il fallait alors trouver un équilibre, et surtout proposer une expérience qui tienne dans le temps imparti. L’idée de départ incluait déjà une exposition parallèle, j’ai donc décidé d’en faire un vrai fil conducteur : mêler la présentation des œuvres à l’univers du spectacle, et inviter le public à devenir acteur en manipulant certaines marionnettes.

Le pari était osé, mais le résultat a dépassé mes espérances.



Créer une immersion de toutes pièces


J’ai investi le grand studio du Théâtre Louis Jouvet à Belfort. Une semaine de montage pour transformer un espace brut en installation immersive. Pas de gros moyens, mais une énergie folle, des idées pleines les poches et cette volonté de créer une bulle. Une parenthèse suspendue.

Et puis tout s’est mis en place. En cinq jours de résidence, chaque représentation a fait salle comble. Le public a été au rendez-vous, curieux, attentif, parfois même ému. L’immersion dans L’Appel du cosmos fonctionnait. L’exposition guidait doucement vers l’univers, racontait la genèse du projet à travers mes peintures et mes sculptures. Puis venait le moment du spectacle, court mais intense. Et parfois, des spectateur·ices devenaient marionnettistes à leur tour, prolongeant l’aventure de Yöshka.



Et après ?


Comme après chaque résidence, une remise en question s’est imposée. Mais cette fois, elle a été encore plus profonde. J’ai ressenti le besoin de repenser le projet dans son ensemble.

L’Appel du cosmos a trouvé une suite. Mais au-delà de l’histoire elle-même, c’est la forme que je souhaite faire évoluer. Et si je ne séparais plus le spectacle de l’exposition ? Et si je proposais une performance, une forme hybride, un espace vivant où se croisent mes récits plastiques et la fiction de Yöshka ?

C’est encore en gestation, mais ça prend forme.


Cap sur 2027


Mon objectif ? Créer une version aboutie de cette nouvelle forme d’ici février 2027. Peut-être pour une nouvelle résidence à Belfort, qui sait ? En tout cas, ce que je sais, c’est que ce projet est vivant. Qu’il évolue avec moi. Et que j’ai encore plein d’histoires à vous raconter, entre étoiles, fils de fer, pâte à papier et imaginaires entremêlés.


Merci...


Je tiens à remercier chaleureusement le Théâtre de Marionnettes de Belfort pour son invitation à ce magnifique festival, ainsi que toute l’équipe de La Puppeterie pour le travail accompli ces deux dernières années — sans vous, ce projet n’en serait pas là aujourd’hui.

Pour vous donner un petit aperçu de l’ambiance qui régnait lors de cette dernière résidence, je vous invite à découvrir le clip vidéo réalisé sur place avec l’incroyable Stiks Photography.

Un beau souvenir en images, à partager sans modération.

À bientôt, je l’espère, pour de nouvelles aventures !



La Puppeterie avec Sylvain Wagner (technique), Alec Azam et Manon Gagliolo (écriture), Hyène Kosma (musique), Eric Prévost et Chacha La Farouche (mise en scène), ma fille Maïa et les S Witches (voix), Caroline Lamidieu (costume), La Fausse Patte (mastering) et Stiks Photography (vidéo).

Avec le soutien du Théâtre de marionnettes de Belfort, la ville et l'Auditorium de Lure, Le théâtre de Bourg-en-Bresse, La Grange des Doux Dingues, Le Projet D et le Théâtre de l'Unité

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